XXIII Rencontre brésilienne du Champ freudien, « Le féminin infamilier. Dire l’indicible ».
Le 15 avril 2020, s’est tenu la II Activité préparatoire pour la XXIII Rencontre brésilienne du Champ freudien. Gilson Iannini a pris comme point de départ un retour à Freud pour présenter le thème de la XXIII Rencontre 15 de abril de 2020. Il a présenté le texte Das Unheimliche et le contexte dans lequel il a été écrit. La pluralité de traductions pour Unheimliche exprime un caractère intraduisible de ce terme et constitue, selon lui, une « marque de l’impossibilité de la traduction ». Face à ce qui « ne cesse pas de ne pas se traduire », le terme « infamilier » a été proposé dans la nouvelle traduction brésilienne ouvrant ainsi, d’après lui, un nouvel horizon pour l’approche du féminin. Son exposé insiste sur le caractère d’extimité de la psychanalyse dans sa relation avec la civilisation.
Sérgio Laia a divisé son exposé en trois parties. La première, sous le titre « mot rouge », se sert d’auteurs et de références littéraires pour faire ressortir, entre autres aspects intéressants, la marque de la « violence » dans le passage entre les langues, alors que dans l’acte de traduire il y a un effort pour faire qu’il subsiste la littéralité du terme original et ce qui continue à être un résidu insaisissable. La nouvelle traduction brésilienne, qui exprime et fait subsister l'infamilier en infamilier, n’est pas différente de ce qui se passe avec le terme unheimliche.
Dans la seconde partie, Laia nous invite à l’accompagner dans son approche de la généralisation de l’infamilier et les particularités du féminin en prenant comme référence la forclusion généralisée pour comparer et séparer infamilier et féminin.
Finalement, la troisième partie est une invitation à nous laisser surprendre avec son approche des particularités du féminin, à commencer par son fructueux récit de l’histoire d’Hofmann.